Clubber et meditant : pas si differents

On oppose souvent fête et méditation, comme s’il s’agissait de mondes incompatibles. Pourtant, si l’on regarde de près, ce que l’on vient chercher dans les deux expériences est étrangement proche : un état où le mental se tait, où le corps devient canal, où l’on cesse d’être seulement “un” pour se sentir partie du “tout”.

Pourquoi allons-nous en club, en rave, en immersion sonore ? Parce que nous cherchons un sas. Un espace hors du quotidien, où le rythme prend le relais des pensées. Quand la nuit avance, quand les basses saturent et que les corps s’accordent, quelque chose bascule. On cesse de penser, on devient mouvement, pulsation, foule. On disparaît en tant qu’individu pour ne faire plus qu’un avec ce qui nous entoure.

Mais cet abandon a sa limite : la frontière est fine entre le lâcher-prise qui libère et la fuite qui détruit. La fête peut être expansion joyeuse, mais aussi dérive, lorsqu’on s’oublie dans l’excès.

De l’autre côté, les pratiques introspectives — méditation, silence, ralentissement — peuvent aussi basculer dans l’isolement lorsqu’elles coupent du lien aux autres. Dans les deux cas, il existe une ligne fragile entre ouverture et perte.

Les Méditations Électroniques® s’inscrivent dans cet entre-deux. Elles réinventent le rituel en croisant la puissance de la musique électronique et la clarté de la pleine conscience. Ni simple fête, ni simple discipline, mais un espace où l’on peut tout lâcher sans se perdre.

Le principe est simple : créer un cadre sûr, une progression rythmique, un temps hors du temps. Un rituel contemporain, laïque, qui reprend le rôle ancien des cercles, des tambours, des transes tribales, mais avec les outils de notre époque : son immersif, basses vibratoires, guidance méditative.

 Dans une session, le clubber et le méditant se rejoignent : tous deux cherchent à se rappeler qu’au-delà des masques sociaux, il existe un état plus vaste, une intensité simple, une résonance partagée.

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