Lâcher-prise : le seuil avant l’extase
On parle souvent de lâcher-prise comme d’un état d’extase. Mais en réalité, le lâcher-prise commence plus tôt, dans ce que les anthropologues appellent la liminalité : un espace de seuil, un entre-deux où les repères habituels se dissolvent.
La liminalité, c’est ce moment où l’on n’est plus tout à fait soi, mais pas encore autre chose. Ce flottement peut être déroutant : on quitte le contrôle sans savoir ce qui vient après. Dans une Méditation Électronique®, cela se traduit par l’instant où la répétition des beats absorbe l’attention, où les identités s’effacent, où le corps hésite entre résistance et abandon.
Si l’on accepte de rester dans ce seuil, une bascule peut se produire : l’extase. Le “je” se dilue, le rythme devient notre respiration, et l’on se sent relié à plus vaste que soi. Mais l’extase n’est pas garantie ni fabriquée à la demande : elle surgit comme un prolongement du seuil traversé.
Le vrai lâcher-prise, ce n’est donc pas de courir après l’extase, mais d’oser entrer dans la liminalité, de tenir dans cet entre-deux fragile pour permettre la transformation.
Les Méditations Électroniques® offrent un cadre sûr et guidé pour explorer ces seuils. Elles transforment l’instabilité en passage, et ouvrent la voie à l’extase sans jamais la forcer.
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